L’arbre


L’arbre est vulnérable, à la merci de l’homme et de l’évolution de notre planète.

La modestie s’impose devant cette magnifique machine technologique qui, depuis son apparition il y a trois-cent-quatre-vingts millions d’années a transformé notre planète.

A son apparition, l’effet est radical ; les températures baissent, le taux de Co2 dans l’atmosphère diminue, la pluviométrie augmente ainsi que l’humidité de l’air, ce qui ouvre la place aux formes animales.

Au rythme des séismes, des périodes glaciaires, des périodes plus chaudes, ils se transformeront et envahiront la quasi-totalité des terres. C’est sans doute grâce à lui, à l’eau et à tout autre forme végétale que l’on lui doit l’apparition de l’homme, il y a trois millions d’années comme membre du genre homo et pas plus de deux cent mille ans en tant qu’homo sapiens.

 

L’arbre est ancré dans le sol, mais son système aérien n’est l’apanage de personne, il profite de l’air, de l’eau, des saisons et du climat que l’activité humaine et terrestre lui laisse. Il est à la merci des pluies, des vents, de la sècheresse ; il est donc vraiment tributaire de l’activité humaine.

 

Louis Vallin